L’ADGVC44 est là pour vous aider, vous conseiller et vous défendre, pas pour vous trouver un terrain
Association Départementale des Gens du Voyage Citoyens de Loire Atlantique

Vous voulez être sûr de pouvoir mettre votre caravane sur votre futur terrain ? Retrouvez ici toutes les choses à vérifier impérativement avant d’acheter.
L’ADGVC44 est là pour vous aider, vous conseiller et vous défendre, pas pour vous trouver un terrain
Certaines zones interdisent d’y vivre en caravane, même si vous êtes propriétaires :
❌ 🚜 zone agricole (A) / terrain agricole : réservée à l’agriculture, habitat mobile interdit (sauf si vous voulez passer plusieurs années à faire des démarches administratives qui ne sont même pas sûres d’aboutir)
❌ 🌳 zone naturelle (N) ou Natura 2000 : protégées, installation impossible
❌ 🌊 zones inondables (PPI) ou littorales : trop risquées, très réglementées
Attention : n’achetez jamais de terrain agricole (zone A), vous ne pourrez rien faire dessus et devrez remettre le terrain en état !
Privilégiez toujours les zones U (urbaines) : ce sont les seules où l’on peut vraiment installer de l’habitat mobile !
Avant d’acheter, demandez toujours la zone du terrain.
C’est le seul document officiel qui vous dit si vous pouvez installer votre habitat mobile sur votre terrain ou non. Si c’est non, il vaut mieux ne pas acheter.
Dès la première visite, parlez clairement de votre projet d’installer de l’habitat mobile sur le terrain au notaire, au vendeur et à l’agence.
Dites par exemple : “On achète ce terrain pour y vivre avec nos 4 caravanes. Est-ce autorisé ? On veut aussi construire une pièce de vie, est-ce autorisé ?”
Assurez-vous que le terrain est :
✔️ 💧 viabilisé : raccordé à l’eau, à l’électricité et à l’évacuation des eaux usées (tout-à-l’égout ou fosse septique)
✔️ 🚗 accessible : avec un accès en voiture (pas de chemin privé verrouillé ou de voie impraticable) et un droit de passage garanti.
⚠️ Attention : terrain enclavé = pas d’accès
Beaucoup de familles achètent des terrains agricoles trop chers sans pouvoir y vivre. Ne tombez pas dans ce piège !
Dans tous les cas, pensez aussi à demander le montant des frais de notaire.
N’achetez jamais de terrain agricole (zone A) ou dans une zone qui interdit les caravanes : naturelle, Natura 2000, inondable ou littorale.
Obtenez un Certificat d’Urbanisme Opérationnel (CUo) avant de signer
Parlez dès la première visite de votre projet d’habitat mobile au vendeur ou à l’agence et à votre notaire
Vérifiez les réseaux et l’accès
Contrôlez les prix et évitez les arnaques
Achetez un terrain en zone U (urbaines) : elles autorisent souvent l’habitat mobile et sont presque toujours constructibles
Prenez votre propre notaire, il vous conseillera mieux et défendra vos intérêts et pas ceux du vendeur !
Pourquoi ce papier est essentiel :
C’est un terrain sans accès direct à la route. On ne peut pas y entrer en voiture, sauf si un voisin accorde un droit de passage. Si on veut vous vendre un terrain enclavé : fuyez !
C’est un terrain raccordé aux réseaux essentiels : eau, électricité, évacuation des eaux usées, téléphone, internet. S’il ne l’est pas, les travaux peuvent coûter très cher.
Le PLU vous dit dans quelle zone se situe votre terrain (carte) et ce que vous avez le droit d’y faire ou d’y construire (règlement écrit). Il n’indique pas toujours si l’habitat mobile est autorisé. Pour le savoir, il faut demander un Certificat d’Urbanisme Opérationnel (CUo).
Certaines communautés de communes ont mis en place un plan d’urbanisme commun, appelé PLUi (Plan Local d’Urbanisme Intercommunal). Chaque mairie dispose donc soit d’un PLU, soit d’un PLUi. Pour le consulter, c’est soit sur le site de votre mairie soit ici.
C’est le PLUi des communes de Nantes Métropole. Si votre futur terrain se trouve dans la métropole, c’est ce document qu’il faut consulter.
→ Vous pouvez y accéder ici.

La première lettre du code de la zone indique le type de zone de votre terrain.
Exemple : “UAb1” = zone urbaine.

Attention : n’achetez jamais de terrain agricole (zone A), vous ne pourrez rien faire dessus et devrez remettre le terrain en état !
Privilégiez toujours les zones U (urbaines) : ce sont les seules où l’on peut vraiment installer de l’habitat mobile !
C’est la carte officielle de tous les terrains. Elle montre les limites, la superficie, le numéro de chaque parcelle et les constructions déjà présentes.
⚠️ Le cadastre montre ce qui existe, pas ce qui est autorisé. Pour savoir si les constructions existantes sont légales, il faut consulter le PLU / PLUi ou demander un CUo.
Si une construction sur le terrain n’apparaît pas sur le cadastre, il y a de fortes chances qu’elle ait été faite sans autorisation.
Un terrain est composé d’une ou de plusieurs parcelles (si le terrain est grand).
Une parcelle c’est une “case” sur la carte du cadastre, avec un numéro officiel. Exemple : “Parcelle BM 0038” → 0038 : numéro de parcelle – BM : section.
On parle de lots quand une même parcelle est divisée entre plusieurs propriétaires.
C’est le seul document qui indique si vous pouvez installer un habitat mobile (caravane, mobil-home, etc…) sur un terrain. Il donne aussi toutes les informations sur ce que vous avez le droit de construire.
C’est le regroupement de plusieurs communes qui gère l’urbanisme local. C’est à elle que vous envoyez votre demande de CUo.
Généralement, quand le notaire indique le prix c’est le montant net que va encaisser le vendeur (le net vendeur). Si le vendeur est passé par une agence, le prix inclut la commission de l’agence. Toutefois, mieux vaut demander. Dans tous les cas, l’acheteur doit régler les frais de mutation : frais du notaire (% du prix de vente), les formalités auprès des services de la publicité foncière (ex bureau des hypothèques) et les taxes au Trésor Public. Ces frais sont variables selon le montant de la transaction et d’une région à une autre.
Le notaire du propriétaire, l’agence immobilière et le cadastre (document consultable en mairie). Il est impératif de vérifier les renseignements fournis.
On y trouve les renseignements concernant le régime fiscal du terrain et des constructions existantes (taxes foncières, taxes d’habitation), les renseignements sur ce qu’on peut construire sur ce terrain (Certificat d’Urbanisme), la réglementation du Plan d’Occupation des Sols (POS) ou du Plan Local d’Urbanisme (PLU) concernant le terrain. Il est essentiel de se procurer le POS ou PLU. On y trouve aussi toutes les informations sur les projets d’urbanisation ou de construction en préparation : implantation d’une ligne à haute tension, passage d’une canalisation souterraine de gaz naturel, d’eau potable, élargissement des voies publiques de circulation, etc…
Tout savoir sur le PLU et les différentes zones du PLU
Avant toute chose, vérifiez si votre terrain est constructible.
Comment savoir si un terrain est constructible ?
Il est possible, selon les conditions fixées par le document d’urbanisme en vigueur :
On ne peut :
On entend par terrain viabilisé un terrain desservi par une voie d’accès et déjà pré-équipé en divers réseaux : assainissement, eau potable, électricité, gaz, téléphone… La viabilité d’un terrain est une des conditions permettant l’édification d’une construction.
Remarque : un terrain viabilisé ne donne pas automatiquement droit à l’obtention d’un permis de construire.
Pour être susceptible d’obtenir un permis de construire sur un terrain, celui-ci doit à la fois être viabilisé et constructible, c’est-à-dire situé dans un secteur désigné comme étant constructible par les règles d’urbanisme en vigueur (plan d’occupation des sols, plan local d’urbanisme, règlement national d’urbanisme…).
Quand on veut acheter un bien, il est important de bien lire et comprendre ce qui est écrit sur l’acte de vente. La description du bien comporte souvent des expressions trompeuses pour l’acheteur qui n’ont pas toujours de valeur juridique et génèrent des malentendus et des procédures lorsque l’acheteur veut réaliser son projet : terrain de loisir, chalet habitable, terrain viabilisé, zone verte.
Attention : un terrain enclavé signifie qu’il ne dispose d’aucun accès ou chemin pour y entrer.
Une construction cadastrée n’ouvre aucun droit d’habiter sur le terrain si elle n’a pas bénéficié d’une autorisation écrite de la mairie. De même, obtenir l’autorisation de poser une clôture ou un raccordement d’eau ou d’électricité ne signifie pas que le terrain est constructible (ou à bâtir), ou qu’il est viabilisé. Alors il est conseillé d’être vigilant et de ne jamais hésiter à se renseigner auprès d’une personne fiable ou d’une association avant qu’il ne soit trop tard !
Ce certificat (Cerfa n°13410*12) est essentiel. Il est disponible en ligne ou à retirer en mairie. Il est valable 18 mois.
Il renseigne sur ce que l’on peut faire sur le terrain. Cela revient à être informé des prescriptions du droit de l’urbanisme applicables sur le terrain.
Il permet de savoir si ce que l’on projette de faire sur le terrain est possible eu regard des prescriptions du droit de l’urbanisme applicables. En cas de refus, le maire est obligé de fournir une réponse motivée de sa décision. Ce certificat peut être prolongé d’une année si la demande en est faite 2 mois avant le délai d’expiration de la validité de celui-ci (18 mois) ; et si le PLU, les taxes et participations d’urbanisme et les servitudes d’utilités publiques n’ont pas été modifiés.
Les droits de préemption permettent aux collectivités publiques de pouvoir acheter de manière prioritaire certains biens en cours de vente, tandis que les recours en annulation offrent aux parties concernées la possibilité de contester légalement les décisions administratives qui pourraient être illégales ou préjudiciables.
Cette fiche traite du droit de préemption urbain, du droit de préemption des terrains agricoles et en zone naturelle et du recours en annulation.
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